INFO LE CORRESPONDANT. L’humoriste et interprète kabyle, âgé de 74 ans, a été victime d’un malaise, « peut-être lié à la maladie de Parkinson » dont il souffre, depuis deux ans. Son état est jugé sérieux.
L’humoriste franco-algérien, Mohamed Fellag, egalement acteur et romancier, a été hospitalisé en région parisienne depuis mercredi soir. Selon les informations du Correspondant, il avait fait une chute à son domicile de Fontainebleau, dans le département de la Seine-et-Marne, alors qu’il se trouvait dans sa salle de bain. « Le Samu s’est déplacé sur les lieux et a constaté que son état nécessite une évacuation immédiate », rapporte un ami de l’artiste. Déclarant que l’inquiétude de l’équipe médicale n’était pas liée à cette ” chute qui lui a provoqué une perte de conscience”, mais à son état général, qui s’est ” dégradé “.
Car Mohamed Fellag souffre de la maladie de Parkinson, une pathologie neurodégénérative progressive, caractérisée par la destruction de certains neurones du cerveau et par l’accumulation d’amas protéiques toxiques pour les cellules nerveuses. Dans les cas extrêmes, ses complications peuvent provoquer des difficultés à parler ou à se déplacer.
Erreur médicale ou simple rumeur ?
Selon son entourage proche, il aurait contracté cette maladie, il y a deux ans, juste après son hospitalisation dans un hôpital parisien, où il a été opéré du dos, à deux reprises. Pensent, de fait, qu’il aurait été victime d’une “erreur médicale”. Mais à ce jour, rien en permet “ d’étayer ou d’écarter l’hypothèse d’un lien entre sa pathologie et l’intervention chirurgicale subie”, bien que son bilan post-opératoire confirme l’existence d’un ” nerf abîmé dans la région de la colonne vertébrale”. Juste sous la cicatrice.
Une chose est certaine, c’est depuis cette période que Mohamed Fellag n’est pas remonté sur les grandes scènes artistiques, alors qu’il était habitué à écumer les théâtres parisiens et canadiens. Ces derniers temps, “pour se ménager“, il en arrivé à suspendre la plupart de ses projets. Dont” un déménagement à Paris, l’écriture d’une pièce ou encore la publication de son nouveau roman, prévue pour le mois de février dernier”.
A terme, poursuit notre interlocuteur. le risque est qu’il perde ses capacités motrices et “qu’il ne puisse plus jouer ses pièces”. Mais ” à ce stade de sa maladie, il dispose de toutes ses facultés : il s’exprime normalement et n’a aucune difficulté à se déplacer…”, se réjouit-il.