Chef indépendantiste Kabyle, frappé par un mandat d’arrêt international, sur demande de l’Algérie, Ferhat Mehenni a déployé tout son génie pour pondre une thèse de complot aussi probante que celle de Thierry Meyssan sur les attentats du 11 septembre. Il accuse Macron d’être personnellement intervenu pour l’interdire d’antenne sur la chaîne CNews, il accuse le pouvoir algérien de faire la pluie et le beau temps sur l’Élysée, il accuse Yannick Bolloré de soumission à la « junte militaire algérienne ». Rien que cela.
Les faits : ce 3 octobre, Ferhat Mehenni, président d’un mouvement pour l’indépendance de la Kabylie ( Mak ) devait être l’invité d’Ivan Rioufol – ce journaliste qui ne sait pas expliquer un dégât des eaux sans y voir la main de l’immigration. Il devait se répandre sur « la place des kabyles en Algérie », notamment celui des militants du Mak, qui végètent dans les prisons algériennes. Il devait aussi, comme à son habitude, s’épancher sur le ” pouvoir criminel algérien”, ” génocidaire” ( sérieux ! ), ” colonial” et chanter les louanges de son organisation, le MAK, classée mouvement terroriste par l’Algerie, mais forcément « pacifiste ».
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