BILLET. Depuis septembre 2025, des drones invisibles ou imaginaires survolent bases, frontières et aéroports européens. L’OTAN crie au loup, accuse Moscou, et se ridiculise face à des moustiques volants. Manipulation grossière ou supériorité technologique russe ? Dans les deux cas, c’est la honte.
Depuis septembre 2025, des drones non identifiés s’amusent à survoler des sites stratégiques de l’OTAN : bases danoises, aéroports polonais, frontières roumaines et estoniennes. Panique à bord : la Première ministre danoise Mette Frederiksen parle d’ »attaques hybrides », la Pologne et l’Estonie brandissent l’article 4 du traité, et les experts télévisés hurlent au Kremlin.Forcément. Sauf qu’aucune preuve matérielle n’existe. Pas de débris, pas de logs, pas de revendication russe. Le vide total. Deux hypothèses se dessinent : soit l’OTAN fabule pour justifier ses dépenses et son hystérie, soit la Russie a bel et bien des joujoux volants qui ridiculisent les radars occidentaux. Dans les deux cas, c’est une gifle.
Scénario 1. L’OTAN aime raconter des histoires de drones, quitte à transformer un ballon météo en menace existentielle. Exemple : Amsterdam, le 27 septembre. Un avion frôle un « drone », une piste est fermée 45 minutes, et hop, c’était probablement un ballon – selon a Maréchaussée royale néerlandaise. Pas de radar, pas de débris, juste un œil humain qui a cru voir quelque chose. Mais Zelensky, jamais en retard d’un coup de com’, en profite pour accuser Poutine de « tester l’Europe ». Du pain bénit pour la propagande.
Les preuves ? Trois drones abattus en Pologne et aussitôt placés sous scellés comme les saintes reliques de l’OTAN. Moscou nie, les alliés jurent, et les médias relaient docilement. Le timing est impeccable : ces incidents tombent pile pendant les exercices russo-biélorusses Zapad 2025, l’envoi d’armes danoises à l’Ukraine et le déploiement de l’opération « Eastern Sentry ». Quelle coïncidence. Si tout ça est du vent, l’OTAN joue un jeu sinistre : manipuler ses citoyens, fermer des aéroports, affoler les marchés pour mieux réclamer des milliards de budgets. À force de crier au loup, on finit par perdre toute crédibilité – et parfois, à en déclencher un vrai.
Scénario 2. Si ces drones existaient vraiment, et qu’ils venaient de Moscou, alors l’OTAN a un problème bien plus sérieux : ses radars dernier cri ne servent à rien. Copenhague, Aalborg, Karup : du 22 au 27 septembre, des vagues entières de drones « professionnels » volent comme chez eux. Aucun n’est abattu. L’Europe militarisée regarde passer les moustiques. Pendant ce temps, en Algérie, un drone suspect est descendu en 18 secondes près de Tindouf par un système Pantsir-S1. Dix-huit secondes ! L’OTAN et ses grandes puissances compte,t les passages aériens comme on observe des étoiles filantes.
Imaginez : Moscou-Amsterdam, 2500 km. Les drones connus de la Russie – Orlan-10, Shahed-136 – n’ont pas l’autonomie pour ça. Donc deux options : soit un réseau clandestin de bases avancées, soit des drones furtifs de nouvelle génération, invisibles aux radars, capables de traverser l’Europe en chaussons. Si c’est ça, c’est une révolution militaire.
Supériorité technologique : Moscou aurait pris une longueur d’avance que l’OTAN n’a pas vu venir. Vulnérabilité critique : en cas de guerre, des drones pourraient frapper avant même que les sirènes ne se réveillent. Retard tactique : l’OTAN déploie des F-35 flambant neufs pour… regarder passer des lumières dans le ciel. Et chaque interception ratée ressemble à un sketch de mauvaise comédie.
Les faits bruts ? Pologne, 20 drones dont trois abattus. Roumanie, un Geran détecté puis disparu. Danemark, cinq vagues entières jamais touchées. Estonie, trois MiG-31 repérés mais aucun drone. Amsterdam, un ballon météo promu au rang de menace russe. Aucune revendication, aucun débris public, juste des « évaluations probables ». Bref, de la foi plus que de la science.
Le verdict ? Soit l’OTAN invente une menace et prend ses citoyens pour des gogos, soit la Russie a une avance qui ridiculise les défenses occidentales. Dans les deux cas, c’est une humiliation. Si c’est une manip’, l’OTAN joue à l’apprenti-sorcier. Si c’est réel, l’Alliance est une passoire. Un drone qui traverse 2500 km sans être inquiété, ce n’est pas une alerte : c’est une insulte. Et l’Europe, au lieu de tirer, continue de lever les yeux au ciel. Littéralement.