À 28 ans, Louis Sarkozy transforme la provocation en art. Entre idées farfelues et déclarations explosives, le fils de l’ancien président fait de chaque interview un feu d’artifice médiatique. Menton s’apprête à devenir son théâtre de chaos préféré.
Louis Sarkozy, 28 ans, fils de Nicolas Sarkozy, a récemment choisi de faire son entrée sur la scène politique française en annonçant sa candidature à la mairie de Menton pour les municipales de 2026. Une décision qui, au premier abord, pourrait sembler audacieuse pour un jeune homme ayant passé l’essentiel de sa jeunesse aux États-Unis, loin des réalités françaises. Mais si l’on observe ses premières apparitions médiatiques et ses déclarations, il apparaît clairement que Louis Sarkozy n’est pas seulement un héritier d’un nom prestigieux : il semble également avoir hérité du sens du choc et de la provocation de son paternel. Surnommé par certains « l’architecte des gaffes », il multiplie les sorties médiatiques qui oscillent entre le grotesque et l’extrême, fascinant autant qu’elles horrifient.
Le génie libertarien de la sécurité routière
Dernièrement, interrogé sur RMC à propos d’une enquête de la Fondation Vinci Autoroutes révélant un non-respect massif du code de la route – 75 % des conducteurs utilisant leur téléphone en conduisant et 67 % grillant les feux rouges – Louis Sarkozy a proposé une idée qui a laissé plus d’un expert bouche bée : supprimer les feux rouges, les lignes blanches et les panneaux de signalisation. Inspiré par les fameux « naked roads » néerlandais, le jeune candidat imagine que la peur mutuelle entre automobilistes suffira à réguler la circulation, réduisant prétendument les accidents. Selon lui, à Drachten (Pays-Bas), cette approche a réduit les accidents de 40 %, et à Kensington High Street (Londres), de 44 %.
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