Affaire Khelif : entre chromosomes, coups bas et fiasco institutionnel

En 46 secondes de combat à Paris, la boxeuse algérienne est passée du statut de championne à celui d’énigme mondiale. Derrière l’emballement médiatique et les slogans politiques, une affaire médicale et diplomatique d’une rare opacité : chromosomes, certificats bricolés, pressions d’État et hypocrisie des instances sportives. Une enquête où la boxe cesse d’être un sport pour devenir un champ de bataille scientifique et géopolitique.

 

➡️ Une version longue de cet article a été publiée, le 19 septembre. Pour des raisons de lisibilité, il est désormais scindé en deux parties. La version intégrale, « Docteur, suis-je un homme ? Le dossier médical interdit d’Imane Khelif », avec des fuites de ses rapports médicaux (cinq au total), est à retrouver dans Le Correspondant : lecorrespondant.net/docteur-suis-je-un-homme-le-dossier-medical-interdit-dimane-khelif

 

 

Dès son premier combat aux Jeux Olympiques de Paris, en août 2024, Imane Khelif impose sa marque : l’Italienne Angela Carini abandonne après seulement 46 secondes. La boxeuse devient immédiatement l’objet de tous les regards, son parcours scruté par les microscopes du monde entier.

 

De Giorgia Meloni à Donald Trump, les tribuns de droite s’empressent de l’accuser d’être « un homme qui bat des femmes ». Politiques, médias et réseaux sociaux transforment l’arène sportive en tribune morale, avec un sens de l’exagération rarement atteint.

 

La presse de droite française et internationale ne fait pas mieux : éditos rageurs, tribunes au vitriol, surenchère de gros titres. Mais aucun journal n’a mené la véritable enquête attendue. On se limite au binaire — homme ou femme — alors que le dossier est infiniment plus complexe, mêlant génétique, hormones et physiologie.

 

Seuls Marianne et Le Point osent dépasser la caricature. Marianne tente d’analyser les implications médicales et sportives du profil hormonal de Khelif. Le Point, par Béatrice Parino, rencontre le biologiste George Cazorla, qui évoque une anomalie chromosomique et des gonades atypiques. Cette dernière information, selon Parino, est censurée à la publication sur demande du manager de Khelif.

 

Médias, tribunaux et fake news

Quand Le Correspondant prononce enfin les mots qui fâchent — « gonades » et «  XY » — en novembre 2024, tout explose. En moins de vingt-quatre heures, la presse bascule. AFP nous traite de « média francophone ». Le Monde reprend, Le Figaro renchérit sans sourciller. Accusations de falsification, attaques ad hominem, tribunaux médiatiques improvisés : tout y passe. Tout ça pour avoir publié un rapport qualifié de  » non vérifié » …par ceux qui n’avaient jamais vérifié.

 

À l’international, l’effet domino est immédiat. Corriere della Sera accuse Le Correspondant de discréditer Khelif. Open, auto-proclamé démolisseur de « fake news », s’empare du dossier. David Puente, depuis son fauteuil, se prend pour Sherlock Holmes et décrète que nos documents sont faux. Dans le monde arabe, Misbar invente une pseudo-affaire autour de Ferhat Fazil, ancien président de la fédération algérienne, pourtant blanchi en 2023. Le vrai dossier disparaît derrière la mousse médiatique.

 

Algérie, le retour du contrôle

Profitant du chaos, les autorités algériennes entrent en scène dès novembre 2024. Leur objectif ? Contrôler le récit, pas éclairer les faits. Le 12 novembre, Maître Boubakeur Khelifa Saïda, avocate de Khelif, convoque une conférence de presse à Alger. Face aux caméras, elle proclame : dossier médical « impeccable », aucun problème. Puis frappe fort : Le Correspondant et son journaliste seraient des « anti-algériens », décidés à salir le pays. El Moudjahid et les titres officiels répètent le mantra : « anti-algérien », « sioniste », « indépendantiste ».

 

Ironie du calendrier : nos révélations sont finalement corroborées à l’international. En juin 2025, The Telegraph publie un rapport chromosomique confirmant le caryotype XY masculin, bientôt relayé par le New York Post et plusieurs journaux américains. L’affaire dépasse la rumeur : elle devient un enjeu scientifique et éthique majeur.

 

Et pourtant, au même moment, le Conseil de presse du Québec s’en mêle pour nous démolir. Le 26 juin 2025, il érige notre journal en « cas d’école » via une plainte contre Joseph Facal, chroniqueur du Journal de Montréal. Verdict : peu fiable, douteux, mal rédigé. Trop petit, trop flou, trop francophone. Blâme pour « manque de fiabilité des informations » et absence de vérification. Comme quoi, il est plus facile de conseiller que de faire…

 

Aurions-nous pu répondre à tous ces « fake newsistes » ? Tout lâcher : PDF, noms, dates, images. Oui. Mais nous ne l’avons pas fait. Par refus de transformer un dossier sérieux en cirque médiatique pour trolls. Par respect pour Khelif  car, derrière cette athlète, il y a une championne, un peuple et, surtout, une hypocrisie qui dépasse largement les cordes du ring.

 

Sous le tapis, les chromosomes aussi

Cette hypocrisie, au fil de notre enquête, nous a conduit à une vérité dérangeante : les autorités algériennes connaissaient le cas Khelif depuis longtemps. Mais au lieu de le clarifier, elles ont choisi de ranger le dossier sous la pile.

 

Pour comprendre la complexité de cette affaire, il faut revenir à la boxeuse elle-même. Imane Khelif vient d’une famille modeste de Tiaret, à l’ouest d’Alger. Depuis son enfance, elle a fait preuve d’une détermination rare : chaque entraînement, chaque combat, chaque obstacle social ou matériel a été affronté avec la ténacité de ceux qui n’ont rien à perdre et tout à prouver.

 

Sa discipline, son endurance et son instinct de combattante l’ont rapidement distinguée dans le milieu de la boxe féminine nationale, puis internationale. Jusqu’au jour où Imane Khelif passe une visite médicale de routine…

 

Cette fois, l’anomalie ne peut plus être ignorée. Le médecin, confronté à sa morphologie et à sa pilosité, demande un examen plus approfondi. L’athlète refuse et interrompt brutalement la consultation. Ce médecin est Nacera Amoura, cheffe du service médical de la Fédération algérienne de boxe. Ce moment marque le premier signe d’un dossier qui allait rapidement dégénérer en crise institutionnelle.

 

Amoura, soutenue par ses collègues Yahyaoui, Boutaaba et Lachi, tente alors de mettre en place un caryotype pour établir, scientifiquement, le sexe chromosomique de Khelif. Mais l’opération, financée par le CNMS ( Centre Nationale de la Médecine du Sport), n’a jamais eu lieu : Khelif refuse, et le staff médical se retrouve sans moyens pour la contraindre. La fédération, alertée, choisit de ne pas intervenir. Le dossier reste en suspens.

 

Amoura, chut !

Entre-temps, un certificat médical est produit par le Dr Boukhathem, endocrinologue et diabétologue, à Tiaret. Le fameux « sésame » ? Ni caryotype, ni bilan hormonal complet, ni examen gynécologique : juste quelques mots griffonnés à la va-vite sur un bout de papier. L’ordonnance, rédigée en septembre 2018, se contente de déclarer : « J’ai reçu ce jour, Imane Khelif. J’atteste qu’elle présente un bilan hormonal normal et qu’elle est une femme. »

 

 

En 2022, Amoura tente à nouveau d’alerter les autorités, réclamant des tests biologiques et un bilan endocrinien. Cette fois, elle est remerciée. Officiellement pour des raisons administratives, officieusement pour avoir « trop parlé ». Elle est remplacée par le Dr Lachi, et le dossier Khelif continue de flotter dans l’impunité, validé par des documents incomplets et une complicité silencieuse des instances.

 

Nous avons pris contact avec Nacera Amoura, qui a confirmé le calvaire qu’elle a traversé. Elle a cependant choisi de garder le silence dans l’espace public et de ne révéler aucun détail médical. Son témoignage, strictement réservé à la justice, pourrait un jour être entendu « si l’affaire Khelif est jugée et si les responsables de ce fiasco sont enfin poursuivis ».

 

Car des responsables, il y en a. Et pas seulement dans les fédérations.

 

Hammad, ministre à roulette russe

En tête de gondole, Abderrahman Hammad. Ministre des Sports en 2023, c’est lui qui a remué ciel et terre pour relancer Imane Khelif, abandonnée par tous les maestros du sport algérien après le fiasco indien. Lui qui déboule devant les médias pour rassurer : « Une simple maladie qui va passer », un bobo, rien de grave. Lui encore qu’on voit, bec et ongle, défendre la boxeuse, dans toutes les manchettes, pendant les Jeux Olympiques, appelant à la protéger de toutes les attaques.

 

Hammad savait. Il savait qu’un XY n’était pas un petit bobo, mais une donnée biologique immuable. Il savait que Khelif portait ce chromosome masculin. Tout est noir sur blanc dans le rapport du Dr Lachi, médecin de la section féminine, qui a suivi l’affaire pas à pas.

 

Le 29 mars 2023, il note avoir rencontré le ministre dès son retour à Alger et lui avoir fait un compte rendu verbal détaillé de l’épisode indien : du test d’IBA aux résultats « positifs (XY) », en passant par le contre-test. Et pourtant, il a préféré jouer à la roulette avec la carrière d’une athlète.

 

Extrait du rapport administratif du docteur Lachi
Extrait du rapport administratif du docteur Lachi, déjà publié sur Fezouine Sport et jamais contesté

 

Berraf, le chef d’orchestre

Il n’était pas seul dans ce jeu dangereux. Quelques jours après le fiasco de l’Inde, un autre acteur discret mais influent entre en scène : Mustapha Berraf, président de l’ACNOA et proche des hautes autorités algérienne. Le 18 avril 2024, une partie du dossier médical établi par le Dr Jacques Young au Kremlin-Bicêtre lui est remis en main propre.

 

Les intermédiaires ? Mourad Meziane, directeur technique de la Fédération algérienne de boxe, et Nasser Yefsah. Au téléphone, ce dernier confirme : « Nous l’avons rencontré pour nous aider à accélérer les démarches auprès du CIO afin que le dossier soit étudié dans les meilleurs délais, avant la fermeture des candidatures. Il nous a reçus, il a décroché son téléphone et il a fait le nécessaire. » Yefsah, en revanche, nie lui avoir remis le dossier et affirme n’avoir lui-même jamais eu accès aux données médicales d’Imane Khelif.

 

Reste un point incontournable : Berraf a eu le dossier, et il s’en est servi. Contacté, il reconnaît sans détour : « Oui, je suis intervenu, pour soutenir une compatriote et après ? » Interrogé sur le caryotype XY de Khelif, il s’emporte : « Oui, je le sais. Mais son XY, après quelques médicaments, il deviendra un XX. » Quelques pilules suffiraient donc à réécrire un chromosome ? On croit rêver. Et pourtant, c’est cette même personne qui pilote le dossier Khelif.

 

La preuve de son implication surgit quelques jours plus tard, accablante et difficile à réfuter : une série de textos adressés directement au CIO. Le 18 avril 2023, Berraf écrit à Marie Sallois, directrice du développement de l’organisation : « Bonjour Madame, je vous assure de ma disponibilité dans l’attente de l’étude de ce dossier. Les résultats d’expertise réalisés en France, scanner, IRM, etc., seront disponibles avant la fin de la semaine. Je vous les enverrai comme complément d’information. »

 

Sallois répond, protocole et prudence : « J’ai partagé l’information avec les équipes en interne dans mon département et celui de Kit (Kit McConnell, Directeur des Sports). Ces équipes se réuniront la semaine prochaine. Du coup, il nous faudra un peu de temps avant de revenir à vous. Merci pour votre compréhension. Nous ferons le suivi avec Kit à son retour. Bonne journée. Marie. »

 

 

CIO : l’art du bricolage administratif

Ces échanges mettent en lumière une évidence : le CIO ne traite pas directement avec l’athlète, mais avec Berraf. Et ce dernier, loin de se limiter à un rôle de messager, se transforme en chef d’orchestre, annonçant qu’il transmettra les résultats médicaux complets – des informations confidentielles qui n’auraient jamais dû quitter le cabinet du Dr Young.

 

À peine quelques semaines plus tard, mercredi 24 mai 2023, la candidature de Khelif est validée. Soit hui jours seulement après la rédaction du rapport du Professeur Young… Un document remis à Nasser Yefsah le confirme  : ce n’est pas Thomas Bach qui paraphe la confirmation, mais Berraf lui-même. Avec, en prime, l’en-tête du CIO…

 

Au téléphone, Yefsah se rappelle très bien cet épisode : « Je l’ai appelé pour lui demander ce qu’il en était. Il m’a répondu que le dossier est passé comme une lettre à la poste. Je lui ai demandé un document de confirmation pour des questions administratives. Il m’a répondu qu’il suffisait d’aller à Lausanne, prendre une photo avec Thomas Bach et le tour était joué. Je lui ai dit que ce n’était pas possible, qu’il nous fallait un document officiel, nécessaire au fonctionnement de notre entreprise. Il m’a alors envoyé un document signé par lui-même. »

 

Acculé par l’évidence, Berraf finit par admettre, non sans quelques contorsions oratoires. Mais il se défausse aussitôt : « Je fais partie d’une organisation et je ne fais rien sans l’aval de la direction ».

C’est là que se niche le vrai scandale : comment un dossier d’une telle sensibilité a-t-il pu passer les filtres ? Le CIO, muré dans son silence, se contente d’une pirouette bureaucratique : « Khelif est née fille, a grandi comme une fille, et son passeport l’atteste ». Une réponse sèchement administrative, qui contourne soigneusement l’essentiel : le contenu du dossier médical, entre leurs mains depuis avril 2024.

 

Mieux encore, en novembre dernier, Mark Adams, porte-parole du CIO, sort un document pour affirmer que Khelif est dans les normes – mais ce n’est pas le dossier original de Young. Il s’agit d’une ordonnance rédigée à Alger, datée du 6 novembre 2024, déclarant que Khelif subit de la diffamation et qu’elle est une femme. Ce même certificat – que nous avons consulté – est ensuite transmis à la presse par Adams, avec cette note très révélatrice : « I’m not sure if you have seen this dossier, but it didn’t come from me, huh? » . Traduction : « Je ne sais pas si vous avez vu ce dossier. Je ne vous ai rien envoyé, hein ? »

 

Ce détail est éclairant : pour défendre officiellement Khelif, le CIO n’a jamais utilisé le vrai dossier ; il a bricolé un certificat ex-nihilo. Une preuve que le dossier Young, pourtant central, n’a jamais été consulté ni exploité.

 

Depuis, la direction du CIO a changé. Le 20 mars 2025, lors de la 144e session à Costa Navarino, Kirsty Coventry a été élue présidente du Comité International Olympique, succédant à Thomas Bach. Elle est la première femme et la première Africaine à occuper ce poste.

 

Test génétique obligatoire : World Boxing en folie

Aujourd’hui, le CIO semble avoir appris de ses erreurs. Une nouvelle charte olympique redessine les contours de la participation des athlètes DSD dans les compétitions. Il laisse désormais le soin aux fédérations internationales de décider des critères d’éligibilité, selon les catégories sportives, tout en encourageant l’inclusion et en précisant que les données médicales et biologiques doivent être étudiées au cas par cas.

 

Dans la foulée, World Boxing a décidé d’instaurer des tests de sexe obligatoires pour tous les boxeuses, imposant à Khelif de se soumettre à un test génétique avant de pouvoir participer à toute compétition féminine. Cette politique a conduit à son exclusion de la Eindhoven Box Cup en juin 2025, bien qu’elle ait été la championne en titre.

 

Le 5 août 2025, Imane Khelif a saisi le Tribunal arbitral du sport (TAS) pour contester la décision de World Boxing. Mais sa demande d’effet suspensif, rejetée le 1er septembre, a fait exploser l’affaire au grand jour, révélant à la fois l’opacité des instances sportives et l’embarras persistant autour des troubles du développement sexuel (DSD).

 

Le TAS doit trancher d’ici à 2026 : suspendre ou maintenir le nouveau règlement de World Boxing. Le verdict fera jurisprudence pour l’ensemble des fédérations internationales. L’urgence est donc manifeste. Car confirmer World Boxing, c’est crucifier toutes les personnes « mal nées », atteintes d’un DSD. Suspendre la règle, c’est faire comme si la complexité biologique des DSD pouvait s’évaporer dans un binaire homme/femme.

 

Car derrière l’acronyme feutré « DSD » – troubles du développement sexuel – se cache une réalité complexe. Multiple. Impossible à réduire à des slogans. Chaque cas est singulier. Chaque profil peut modifier la force, l’endurance ou la masse musculaire d’un athlète. Mais aucun passe-droit biologique automatique.
« La vraie question n’est pas de savoir si ces athlètes sont des femmes, mais si leurs caractéristiques biologiques leur confèrent un avantage injuste », tranche le Pr Richard Holt.
Et le Dr Stéphane Bermon prévient : « Nier les effets physiologiques des DSD, c’est nier la réalité biologique. »

 

 

Justice ou équité ? Le verdict du TAS qui pourrait tout changer

Désormais, le cas Khelif n’est plus une querelle de ring. Ce n’est plus une tempête médiatique. C’est un dossier juridique international. Un champ de bataille scientifique. C’est pour cela que nous publions aujourd’hui les dossiers médicaux d’Imane Khelif. Nous savons ce que cela implique : dévoiler une part de l’intime. Nous en avons tu d’autres. Mais ces documents sont la clé du débat. Les instances les ont cachés, tronqués, défigurés. Nous choisissons la transparence, seule manière d’en finir avec les slogans, les fantasmes et les procès d’intention. Car la question touche à l’équité sportive, à la sécurité des compétitrices et à l’aveu d’une réalité biologique complexe que les règlements refusent obstinément de regarder en face

 

Cette enquête, qui fournit une base solide au débat public et scientifique, est d’intérêt public.

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