Le Correspondant

Algérie : « L’émir Abdel Kader était un protégé de la France »

Photo de François Pouillon, auteur de plusieurs ouvrages sur l'émir Abdelkader

Collabo ou résistant ? Pour l’ex-député algérien, Nordine Ait Hamouda, pas de doute : l’émir Abdel Kader fut un “ traître” pendant la colonisation française de l’Algérie. Un harki, avant l’heure. Sa relecture de l’histoire a fait l’effet d’un tsunami de l’autre côté de la Méditerranée. Car l’émir n’était pas un citoyen Lambda. Pour de nombreux algériens, il est une grande figure historique qui a ferraillé, pendant 16 longues années, contre les troupes coloniales. Ce qui lui a valu d’être choisi comme « père fondateur de l’Algérie moderne ». Fait curieux : même en France, son nom est associé à l’histoire de la nation. Pour “services rendus” à la mère patrie ? Mais qui est donc Abdel Kader ? Avait-il été retourné par Napoléon III ? Est-il une escroquerie historique ou un visionnaire aiguisé, en avance sur son temps ? Entretien avec François Pouillon, chercheur anthropologue et auteur de plusieurs ouvrages sur l’émir Abd El Kader.

 


Le Correspondant
: suite à la polémique qui vient d’éclater en Algérie, une première question me vient à l’esprit : qui est Abdel Kader ? Un ami ou un ennemi de l’Algérie ? Un ami ou un ennemi de la France ? Ou tout cela en même temps … 

 

François Pouillon :

Ce contenu est réservé aux abonnés

Connectez-vous pour le déverrouiller

Leco en image

Full Moon

Borderline est une émission du Correspondant, présentée par Tristan Delus. Cette fois, il vous emmène en mer de Chine, à la découverte de l’une des fêtes les plus folles du monde, pour la pleine lune : la Full Moon Party. Chaque mois, ils sont des milliers à s’y rendre, ils viennent de France, d’Amérique ou du Moyen Orient. Avec une seule règle : s’éclater jusqu’au lever du jour. Et sans modération !

Suivez-nous

l’instant t

David Stone, l’élégance en trompe-l’œil

Dans l’univers parfois compassé de la magie, David Stone détonne. Regard espiègle, sourire en coin, allure de professeur distrait et gestes d’une précision chirurgicale :

Nakamura, le procès de la haine

 Le 4 juin 2025, treize prévenus comparaîtront devant le tribunal correctionnel de Paris pour injures racistes envers Aya Nakamura. Une banderole déployée sur les quais