Rien ne va plus au pays de Nicolas Madero : manque de médicaments, de nourritures ou de moyens de transport, rappellent les médias occidentaux. Human Rights Watch s’alarme dans son dernier rapport : elle a retrouvé des cadavres dans la jungle de Darien. Ce sont des Vénézuéliens qui fuient la disette. Ils partent pour le Panama, la Colombie ou le Mexique, là où ils peuvent atteindre les frontières américaines. Mais dans les mangroves, ils tombent souvent sur une mauvaise surprise : des bestioles mortelles, des trafiquants ou des violeurs embusqués.
Human Rights a identifié l’origine du mal : « L’obligation de visa imposée par les pays voisins pour les Vénézuéliens » pousse les migrants à jouer les « Robinson » dans la jungle de Darien, au lieu de prendre l’avion jusque dans les pays voisins et de traverser la frontière américaine, pépère.
Ce contenu est réservé aux abonnés
Connectez-vous pour le déverrouiller