La saison estivale démarre sur des chapeaux de roues pour Eric Coquerel, accusé d’agression sexuelle. Avant même qu’il ait gouté aux ors de la République, le tout nouveau président de la commission des finances à l’Assemblée nationale va rendre devoir rendre des comptes devant la police.
La plaignante ? Madame Teissier, une ancienne camarade du Parti de gauche (PG) et ex-icône des « gilets jaunes ». Lieu du « crime » ? Une boite de nuit à Grenoble, le 23 août 2014, lors de l’université d’été du PG.
Les faits ? Éric Coquerel l’aurait « prise par la taille et les hanches avec insistance », et aurait effleuré « ses fesses à plusieurs reprises ». Traduction : ses « mains collantes » sur des « parties du corps » sont « des gestes tactiles déplacés » et « inappropriées pour une danse ». Ils peuvent « s’apparenter à une agression sexuelle ».
Certains y verront une simple drague lourding, d’autres pointeront un acte déplacé qui doit être puni. L’enquête, diligentée par le parquet de Paris, en décidera. En attendant, à l’Assemblée nationale, depuis ce mardi, c’est l’heure du harnais. Entre ceux qui se frottent les mains et les autres, de la couvée voisine, qui voient le début d’une séquence de boules puantes pour « affaiblir l’opposition », l’ambiance est électrique.
Sandrine Rousseau du parti écologique réclame le couperet. Sur « les 4 Vérités » de France 2, elle demande « le retrait » de Coquerel pour permettre à l’enquête de police » de se dérouler de façon « qui soit complètement indépendant d’un rapport médiatique ».
« Mesquine réplique contre Éric Coquerel destinée à le salir sans cause », juge Mélenchon qui twitte : « Écœuré par les attaques contre Éric Coquerel menées depuis 5 ans sans faits ni preuves par une petite bande qui instrumentalise et rabougrit la lutte cruciale contre les violences sexistes et sexuelles pour régler ses comptes personnels »
Confiant, son lieutenant, le député Adrien Quaternnes écarte tout retrait de la présidence de la commission des finances. Pour lui, il « n’y a pas de faits de nouveaux » dans cette affaire : « Éric Coquerel fait un bon travail, a-t-il ajouté, et doit continuer ce travail. Pour le reste on doit poursuivre les enquêtes et faire en sorte de lutter contre les violences sexistes et sexuelles ».
Sauf quand cela implique un camarade ?






