Une respiration dans un monde gris : la France mise sur les familles
Dans un contexte souvent marqué par l’inquiétude et la morosité, une initiative vient apporter une bouffée d’air frais : la France choisit de miser sur l’avenir, en soutenant celles et ceux qui font le pari de la vie. Alors que le taux de fécondité a atteint en 2024 son niveau le plus bas depuis plus d’un siècle (1,59 enfant par femme, contre 2,02 en 2010), un vent de renouveau souffle sur la politique familiale.
Le président Emmanuel Macron a exprimé cette année son souhait d’un « réarmement démographique », une manière de dire que la vitalité d’un pays passe aussi par la confiance accordée à ses jeunes générations. Une ambition reprise avec force par la députée niçoise Christelle D’Intorni, qui a déposé une proposition de loi centrée sur le soutien aux familles.
Des mesures fiscales tournées vers l’avenir
Premier levier de cette relance : une refonte fiscale pensée pour encourager la parentalité. Dès le premier enfant, les familles bénéficieraient d’un allègement d’impôt correspondant à 50 % des dépenses éducatives, un taux qui grimperait à 70 % pour un troisième enfant, et à 100 % à partir du quatrième. Un signal fort adressé aux foyers, avec une condition simple : que la mère soit active ou bénéficiaire des allocations chômage.
Autre mesure phare : une allocation universelle de 250 euros par enfant, versée dès le premier et sans condition de ressources, dans une logique d’équité et de reconnaissance.
Repenser les congés parentaux avec souplesse
La proposition va plus loin en réimaginant le congé parental. Les parents pourraient désormais en répartir librement la durée, et choisir, si nécessaire, que l’un d’eux en bénéficie intégralement. Une avancée en faveur de la liberté d’organisation, mais aussi de l’égalité dans les choix de vie.
Garantir une place en crèche pour chaque enfant
Enfin, le texte s’attaque à l’un des freins majeurs à la natalité : le manque de solutions de garde. Il prévoit un renforcement significatif des aides aux collectivités locales, afin que chaque enfant puisse trouver sa place dans une structure d’accueil. Un engagement concret pour alléger la charge mentale des parents et sécuriser les premiers mois de la vie familiale.
Sur X (ex-Twitter), Christelle D’Intorni a résumé sa philosophie dans un message limpide :
« Je refuse que les femmes actives soient aujourd’hui contraintes de choisir entre leur avenir professionnel et leur désir de fonder une famille. »
Dans un monde qui doute, la France affirme qu’il est encore permis d’espérer, de construire, et d’enfanter un futur