Le tremblement de terre qui a secoué la Birmanie vendredi 28 mars a plongé le pays dans le chaos. À l’heure où le bilan officiel dépasse déjà les 2 000 morts et 3 900 blessés, l’espoir de retrouver des survivants s’amenuise à chaque minute. L’Organisation mondiale de la santé a haussé le niveau de crise à l’urgence maximale, mais les secours se heurtent à un manque de ressources dans un pays déjà à genoux à cause de la guerre civile. Le temps presse, mais les moyens de réponse sont largement insuffisants.
À Rangoun, capitale dévastée, des bâtiments se sont effondrés et les secouristes peinent à atteindre les zones les plus touchées. La situation ne cesse de se détériorer à mesure que le nombre de victimes grimpe. L’ensemble de la communauté internationale est en alerte, mais l’ampleur du désastre semble avoir pris de court même les plus grandes agences de secours.
Deux Français parmi les victimes
Parmi les victimes du séisme, deux ressortissants français ont perdu la vie : Carol et Bertrand Louveau, un couple en voyage en Asie, qui se trouvait à Mandalay, proche de l’épicentre, lorsqu’il a frappé. Le couple, originaire de Beausset (Var), venait d’arriver en Birmanie après un passage à Bangkok. Ils étaient dans un restaurant au moment de la catastrophe.
Le ministère français des Affaires étrangères a exprimé ses condoléances et a assuré que les ambassades en Birmanie et en Thaïlande étaient mobilisées pour suivre la situation. Cependant, malgré ces déclarations, la réalité sur place est bien plus complexe et tragique. La priorité demeure la recherche de survivants et le soutien aux familles touchées.
Des drames à Bangkok aussi
À 1 000 kilomètres de l’épicentre, Bangkok n’a pas été épargnée. Un immeuble de 30 étages en construction s’est effondré, tuant au moins 18 personnes et piégeant des dizaines d’ouvriers sous les débris. La capitale thaïlandaise, habituellement lointaine des grandes catastrophes, découvre elle aussi la brutalité du séisme, et la mobilisation reste cruciale pour limiter les pertes humaines supplémentaires.
Alors que la Birmanie et la Thaïlande se battent contre les conséquences de ce cataclysme, le monde retient son souffle. Les efforts de secours se multiplient, mais les difficultés d’accès, le manque de ressources et l’ampleur des dégâts rendent chaque heure plus désespérée.