Aujourd’hui, dans le cadre somptueux du luxueux complexe hôtelier grec The Romanos, au cœur de l’Olympe, les membres du Comité International Olympique (CIO) se réunissent pour une élection cruciale : celle du successeur de Thomas Bach, dont le mandat a été marqué par des controverses et des accusations de complaisance envers certains de ses proches. Alors que l’attention est tournée vers cette transition de pouvoir, une enquête explosive menée par le journaliste romain Molina vient jeter une ombre sur cette assemblée prestigieuse. Molina, après plus de deux années d’investigation courageuse, révèle un scandale de harcèlement sexuel qui a sévi pendant une douzaine d’années au sein même du CIO. Les cadres de l’organisation, dont certains sont directement mis en cause, sont accusés d’avoir couvert ces agissements, laissant les victimes sans voix ni recours. Parmi les noms qui ressortent figure celui de Mustapha Berraf, représentant olympique bien connu, dont les comportements inappropriés étaient déjà un secret de polichinelle dans les coulisses du monde sportif. Cependant, sa capacité à museler la presse sportive nationale et son influence au sein des instances internationales ont jusqu’à présent empêché toute dénonciation publique. Le siège de l’Association des Comités Nationaux Olympiques d’Afrique (ACNOA), situé au Nigeria, est également pointé du doigt. Grâce à l’immunité diplomatique offerte par l’État nigérian, certains responsables auraient pu agir en toute impunité, protégés par des mécanismes institutionnels et des alliances opaques. Au niveau international, Thomas Bach, l’actuel président du CIO, est accusé d’avoir fermé les yeux sur ces agissements, voire d’avoir couvert ses alliés. L’enquête de Molina met en lumière un système profondément dysfonctionnel, où le pouvoir et les privilèges ont étouffé les voix des victimes, notamment en Afrique, où de nombreuses personnes ont subi des années de calvaire sans pouvoir se faire entendre. Le travail acharné du journaliste indépendant a permis de briser ce silence, offrant enfin une lueur d’espoir pour les victimes qui attendent justice. Alors que le CIO s’apprête à élire un nouveau président, ces révélations soulèvent des questions cruciales sur la responsabilité et la transparence de l’organisation. Les membres du CIO se retrouvent face à un choix : continuer à protéger les leurs ou prendre des mesures concrètes pour restaurer la crédibilité de l’institution. Les victimes, ainsi que l’opinion publique internationale, attendent que les responsables assument leurs actes et répondent de leurs actions devant la justice. En espérant que cette élection marquera un tournant décisif pour le CIO, il est essentiel que les nouveaux dirigeants s’engagent à mettre en place des mécanismes de contrôle et de transparence pour éviter que de tels scandales ne se reproduisent. Le monde du sport mérite mieux, et les victimes de ces abus méritent justice.
Enquête à lire sur le journal The Inquisitor
(https://www.the-inquisitor-magazine.com)